A l’origine de notre démarche, nous avons cherché à répondre à plusieurs objectifs.
Les prix de vente de nos produits sont variables, les céréales étant fortement soumises au marché mondial.
Compléter nos activités par le revenu fixe et régulier de la méthanisation nous permettra d’augmenter notre indépendance et d’assurer la pérennité de nos activités agricoles.
La matière résiduelle issue de la méthanisation (matière non transformée en gaz), est riche en éléments fertilisants.
Nos terres agricoles pourront être amendées par ce fertilisant organique naturel et ainsi réduire l’utilisation actuelle d’engrais chimiques de synthèse importés.
En tant qu’agriculteurs, dont une exploitation certifiée Agriculture Biologique, nous sommes sensibles à l’écologie. Nous pouvons aussi participer à la transition énergétique locale en produisant, grâce à la méthanisation, une énergie renouvelable.
Près de 10 000 tonnes de matières organiques locales peuvent être valorisées dès la première année, et jusqu’à 25 000 tonnes par an les années suivantes.
Elles seront récoltées dans un rayon de 10 km depuis le méthaniseur.
Les cultures intermédiaires impropres à la consommation, auxquelles nous recourrons aujourd’hui uniquement pour leurs fonctions agronomiques (voir FAQ sur les cultures intermédiaires) seront valorisées par GatiBiogaz pour produire du biogaz tout en conversant leurs propriétés agronomiques.
Notre activité produira 250 m3/heure de biométhane, un gaz 100% renouvelable équivalent au gaz naturel.
Le gaz produit sera envoyé dans la canalisation de distribution de gaz qui alimente Fouchères, et contribuera directement à l’indépendance énergétique du territoire.
La production prévue de gaz correspond à l’équivalent de la consommation moyenne de gaz de 4000 habitants, soit plus de 20% de la population de la communauté de communes du Gâtinais en Bourgogne.
La matière résiduelle issue de la méthanisation (matière non transformée en gaz) est riche en éléments fertilisants (organiques et minéraux).
Nos terres agricoles pourront être amendées par cet engrais organique naturel. Nous fertiliserons les cultures de céréales de nos exploitations sur environ 700 hectares, dans un rayon de 10 km. L’engrais organique permettra de réduire l’utilisation actuelle d’engrais chimiques de synthèse importés.
Étant les premiers concernés par la qualité des sols que nous cultivons, nous nous assurons de respecter un plan d’épandage strict en adéquation avec les caractéristiques et besoins agronomiques de nos terres. L’engrais produit par GatiBiogaz sera compatible en Agriculture Biologique.
GatiBiogaz créera 2 emplois locaux non délocalisables pour la gestion du site.
La méthanisation apportera aussi des compléments de revenus fixes et réguliers aux agriculteurs, leur permettant de poursuivre la production agricole sereinement et en toute indépendance.
Nous avons conscience des exigences et des attentes des habitants quant au respect du cadre de vie. C’est pourquoi nous sommes particulièrement attentifs à ce que le site de notre activité s’intègre au mieux dans son environnement, dans le respect des habitants.
– Position centrale par rapport aux exploitations agricoles
– Distance aux habitations
– Desserte et accès routier
– Proximité de la canalisation de gaz
– Foncier disponible et respect des règles d’urbanisme
En raison de ces critères, une parcelle agricole de 4 hectares sur la commune de Fouchères, au lieu-dit « la Bonne Vallée », a été retenue.
Le site est représenté par un marqueur bleu sur la carte ci-contre.
Le site est à 1,7 km au Nord-ouest du bourg de Fouchères et est bordée par la route départementale RD81. Nos structures agricoles sont situées dans un rayon maximum de 10 km autour du site d’implantation où passe la canalisation de gaz : GatiBiogaz s’installe au cœur des surfaces qui bénéficieront de l’engrais organique.
Les implantations qui ont été étudiées sont représentées par un marqueur orange. Elles ont été écartées pour des motifs de fonciers disponibles insuffisants, difficultés d’accès, ou la proximité aux habitations (la réglementation impose un minimum de 200 mètres aux habitations).
Lors de la phase de développement de notre projet, nous avons pris en compte différents enjeux afin que notre nouvelle activité s’insère au mieux dans son environnement.
Le trafic routier qui sera engendré par l’unité de méthanisation sera concentré pendant deux périodes par an, de 10 jours chacune. Les tracteurs ne traverseront pas le bourg de Fouchères.
La méthanisation permettra d’optimiser le trafic routier des matières organiques. En moyenne 50 tracteurs par jour sur 10 jours au mois de mai, puis 50 tracteurs par jour sur 10 jours au mois de septembre permettront d’acheminer les cultures intermédiaires. La livraison de l’engrais organique sera moins dense au printemps et en automne.
L’emplacement du site permet de réserver aux grands axes départementaux, notamment la RD81, le trafic routier d’acheminement des matières. Les routes traversant le bourg de Fouchères ne seront pas empruntées par nos convois.
GatiBiogaz s’est également engagé à maintenir en état la portion empruntée du chemin dit de « La Bonne Vallée » entre le site d’implantation et la RD81.
Nous sommes aujourd’hui en réflexion pour que l’unité de méthanisation s’intègre au mieux dans le paysage local.
L’emplacement choisi se trouve en contre-bas, derrière le bois à l’est. Côté route et champs, nous envisageons les aménagements suivants :
GatiBiogaz sera alimentée uniquement par des cultures intermédiaires dont le stockage dans de bonnes conditions de conservation est aisé, sous bâches sur une plateforme en béton.
La durée de digestion sera particulièrement longue (120 jours, process le plus long sur le marché actuellement), l’engrais organique obtenu par méthanisation sera par conséquent quasiment inodore et stocké de manière à être conservé plusieurs mois.
L’engrais organique ainsi obtenu ne présente pas de risque d’odeur lors de l’épandage sur les champs.
En tant qu’unité de valorisation de la matière organique, notre installation est soumise à la réglementation ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement), et a fait l’objet d’un dossier d’ICPE Déclaration auprès des services de l’État. Les volumes pouvant être augmentés à partir de la seconde année d’exploitation, une demande ICPE Enregistrement, plus stricte, est nécessaire.
Ce dossier est notamment constitué d’études, imposant des contraintes strictes vis-à-vis des odeurs, du bruit, des matières entrantes et de leur stockage, et de l’épandage agricole de l’engrais organique.
Pendant l’instruction du dossier par les services de l’État, une consultation du public est organisée.